Dernière date de modification avril 11th, 2023
Avoir des framboisiers au jardin, c’est du bonheur pour les enfants, les petits-enfants, les amis qui passent par là, et qui goûtent une, deux, trois framboises. C’est aussi des desserts garantis : framboises juteuses et colorées toutes simples, ou dans du yahourt ou du fromage blanc, on en ferait presque son repas entier, tellement c’est bon !
Même les petits piquants présents sur les tiges et les feuilles ne suffisent pas à refréner les ardeurs des plus gourmands !
La culture de ces petits fruits voluptueux est simple comme bonjour.
Au potager, en bordure de jardin ou sur votre balcon, ils trouvent leur place partout avec un minimum d’entretien !
On commence par un peu de culture sur le framboisier…
Le framboisier est un arbuste composé d’un tronc et de cannes (tiges).
Il existe deux types de framboisiers :
- Les non-remontants qui produisent une récolte au début de l’été.
Les cannes se développeront durant la première année et fructifieront l’année suivante.
- Les remontants qui donnent une première récolte dès l’automne et une seconde au début de l’été.
Passons maintenant à la pratique sur les framboisiers…
1. La plantation des framboisiers
Il est préférable de les planter en automne afin de favoriser l’enracinement.
Néanmoins, vous pouvez le faire jusqu’au printemps en veillant simplement à éviter les périodes de gel.
Les framboisiers se plantent donc d’octobre à avril, à environ 50 cm de distance les uns par rapport aux autres, à condition que le sol ne soit pas gelé ou détrempé.
Avant la plantation, nettoyez le site des mauvaises herbes vivaces, car elles sont difficiles à contrôler une fois les framboisiers établis. Creusez dans beaucoup de fumier bien décomposé – au moins un seau par mètre carré – et ajoutez un engrais général.
Les tiges de framboisier ont besoin de supports, qu’il est préférable de mettre en place au moment de la plantation – il existe plusieurs méthodes différentes à choisir, en fonction de l’espace dont vous disposez et du type de framboises que vous cultivez.
Espacez les plantes de 45 à 60 cm et espacez les rangées de 1,5 m. .Évitez de planter en profondeur – les premières racines ne doivent pas être à plus de 5 cm sous le niveau du sol. Après la plantation, recouvrez le sol d’une couche de 7,5 cm d’épaisseur.
2. Le palissage
Afin d’éviter que votre jardin ne se transforme en un champ de framboises, je vous conseille de faire un palissage. Parmi les innombrables méthodes, voici celle de mon grand-père, testée et approuvée par toute la famille !
Elle consiste à planter les framboisiers en ligne en les espaçant de 60 cm.
Ensuite, tendez des fils de fer à 50 et 80 cm de haut et à 60 cm de part et d’autre du rang de framboisiers.
3. L’entretien et la taille des framboisiers
Pour les non-remontants, il suffit de couper, au ras du sol, les cannes ayant fructifié et cela dès la fin de la récolte.
De nouvelles cannes apparaîtront au cours de l’été et fructifieront au printemps suivant.
Pour les remontants, en fin d’hiver, coupez les extrémités des tiges ayant porté des fruits en automne. Vous les reconnaîtrez facilement car elles seront sèches.
Après la deuxième récolte, coupez à ras – à 10 cm du pied – les cannes ayant fructifié deux fois.
Jacques lui a fait une taille à 1m au printemps, voici le résultat
Jacques, au printemps, coupe certains framboisiers à 10 cm, et d’autres à 1m, ceci de façon à faire respirer son massif de framboisiers. Les jeunes pousses en surnombre, il les déplante pour la plupart et les donne au voisinage, qui en est très heureux 🙂
Repiquage de framboisiers
Les pousses de framboisiers ont été pris avec une motte de terre, afin de laisser les pousses dans leur élément.
Dans le nouvel endroit où vous allez les planter, creusez un trou supérieur à la motte prise avec la pousse, mettez au fond de ce trou de l’engrais ou du compost en quantité suffisante, et placer la motte, recouvrez avec de la terre et de l’engrais. Et pensez à arroser abondamment.
La transplantation stresse la plante, il faut attendre 2-3 jours pour qu’elle s’adapte à son nouvel endroit, comme dirait Jacques : « la transplantation, c’est comme une opération, ca laisse des traces quelques jours »
Simplissime, non ? Il ne vous restera plus qu’à les déguster nature ou détournées en multiples préparations !